Sortie : La Sainte-Baume
17 octobre 2014 2021-02-05 13:10Sortie : La Sainte-Baume
VISITER LA SAINTE-BAUME
Une randonnée sur le chemin des Roys !
Equipés comme il se doit, bâtons, chaussures, chapeaux et bouteilles d’eau, nous nous sommes lancés à l’assaut de la Montagne sacrée des provençaux : La Sainte Baume.
Pour démarrer la promenade, contrairement à nos illustres prédécesseurs, nous ne sommes pas partis de Saint Maximin (qui est tout de même à une trentaine de minutes en voiture) mais du lieu-dit les Trois Chênes à proximité de Nans les pins. Là, nous rejoignons la dernière partie du chemin des Roys qui fut emprunté, entres autres, par Saint-Louis, François 1er et Louis XIV.
La forêt est luxuriante et encore peu fréquentée en milieu de matinée. Il faut compter environ trois quart d’heure pour rejoindre les bâtiments à flanc de montagne où nous accueillent, dans le silence, les frères dominicains. Le dénivelé est important, mais on pourra se désaltérer en chemin à la mystérieuse source de Nans.
En provençal, le mot Baumo signifie grotte. Le Massif tire donc son nom de la grotte où Marie Madeleine vécut en ermite jusqu’à la fin de ses jours après en avoir fait chasser la tarasque par l’Archange Saint-Michel. Une très impressionnante chapelle qui abrite des reliques de la Sainte y a été érigée. C’est donc pour cette raison que la Sainte-Baume est devenue un haut lieu de pèlerinage chrétien en Provence.
Je vous laisse découvrir l’intérieur de la grotte par vous même pour que votre surprise soit entière.
Mais, vous n’aurez pas encore tout vu, la montagne recèle une autre merveille à ne pas rater et pour celle-là, je vous invite en repartant à emprunter le chemin qui monte jusqu’à la crête et qui rejoint le fameux GR20.
De la-haut, le paysage est absolument époustouflant, une vue à 360° s’offre à vous des îles de Hyères au mont Ventoux. C’est un endroit magnifique pour pique-niquer, en observant les rapaces qui tournoient au dessus de nos têtes. L’effort de l’ascension y est bien récompensé ! Un peu de science et nature pour les enfants qui peuvent comparer les différences de végétation entre l’adret et l’ubac. Du manuel scolaire à la réalité, ça peut pas faire de mal 😉
Une fois de retour dans la plaine, on se retourne émerveillé et impressionné d’avoir marché jusque là-haut.
On a un peu l’impression de ne plus avoir de mollets mais on a pris un bon bol d’air dans cette magnifique forêt et on se jure qu’un de ces quatre, on voudra bien recommencer !
Je vous souhaite un bon week-end au grand air ^,^
A bientôt,